La Boîte à merveilles :Résumé (événementiel)

Résumé
Chapitre I : Le narrateur adulte fait état de la solitude qui semble être son lot quotidien depuis l’âge de six ans. Remontant à son enfance, il décrit les différentes locataires de Dar Chouafa, le fqih du Msid et relate sa répulsion pour le bain maure. Malgré ses timides amitiés avec les bambins de l’école coranique, les véritables amis du narrateur étaient des personnages imaginaires et les objets de sa Boite à Merveille. Revenant sur le talent de comédienne de sa mère, le narrateur rapporte comment elle puisait dans le bain maure des sujets d’inépuisables anecdotes qu’elle racontait chez elle et aux voisines. Ce talent lui assurait un grand succès et incommodait le narrateur enfant surtout quand la tendance à la dramatisation se traduisait par une dispute de pallier.
Chapitre II : Après une rude journée au M’sid, le narrateur rentre chez-lui. Il trouve sa mère souffrante d’une terrible migraine. Après un déjeuner improvisé (=fait sans préparation et sur-le-champ), Lalla Aicha vient rendre visite à son amie. Elle réussit à la convaincre qu’une visite à Ali Boughaleb était indispensable pour sa guérison ainsi que celle de Sidi Mohamed. Seulement, après les péripéties du voyage pendant lequel il fallait se garder des ânes et ne pas se frotter aux murs sales, le narrateur se fait griffer par un chat dans la cour de la Zaouïa ce qui précipita le retour à la maison. Bénéficiant d’un congé à cause de sa fatigue, le narrateur assiste au cérémonial (= ensemble de rites de courtoisie, et d’amabilité) des matinées, reçoit deux beignets de Fatma Bziouia et un cabochon de verre à facette de Rahma.
Chapitre III : L’auteur-narrateur-personnage raconte sa journée au Msid et son retour à la maison. Sa mère alluma alors une grande bougie alors que la chambre de Fatma Bziouya brillait d’un éclat inaccoutumé. Quand Lalla Zoubida sut que sa voisine s’éclairait avec la lampe à pétrole, elle s’arrangea (= se mettre d’accord) pendant le dîner pour avancer que tous les gens « bien » utilisaient la lampe à pétrole et finit par l’avoir le lendemain. Elle eut alors l’occasion de soulager son coeur en pleurant le malheur de Rahma qui a égaré sa fille Zineb. Ayant enfin retrouvé sa fille, Rahma organisa un repas pour les pauvres.
Chapitre IV : Les premiers jours du printemps, le narrateur et sa mère furent invités chez Lalla Aicha qui habitait l’impasse de zankat Hajjama. Bien que modeste, la maison de lalla Aicha offrait une atmosphère d’aisance et de quiétude. Epiée (=surveillée attentivement et secrètement) par ses voisines, lalla Aicha les flatta à haute voix et chuchota à l’oreille de son invitée sa véritable pensée. Alors que Sidi Mohamed jouait avec les enfants de la maison, sa mère et lalla Aicha parlaient de Rahma. Moulay Larbi rentra inopinément (=inopiné :qui arrive de façon imprévue) et entretint brièvement sa femme. Lalla Aicha raconta à son amie les malheurs de son mari. Le lendemain vendredi, la mère du narrateur raconta les problèmes de Moulay Larbi avec son associé Abdelkader. Sidi Mohamed, réfugié dans son imagination, revit le récit de son père sur Abdellah l’épicier.
Les deux femmes pleurent à cause de ce que vient de révéler Moulay larbi à sa femme.
Chapitre V : Un mercredi, le fqih particulièrement clément, expliqua ses projets pour la fête d’Achoura. Rentré chez lui, le narrateur trouva sa mère absente en visite chez lalla Aicha. De retour, sa mère raconta les malheurs de son amie d’abord à Fatma puis à Rahma en faisant promettre à chacune le secret. Des cris et des hurlements annoncèrent la mort de Sidi Mohamed Ben Taher. Imaginant cortège du défunt, l’auteur se souvient de l’histoire racontée par son père concernant Sidi…qui tenait boutique dans un Souk très fréquenté.
Mort d’un voisin : sidi Mohamed Ben Tahar. Cauchemars et délire
Chapitre VI : Les préparatifs allèrent bon train au Msid pour la fête de l’Achoura. Le fqih distribua les travaux et forma les équipes. L’auteur fut nommé chef des frotteurs et il se vanta devant ses parents de ses multiples exploits. Le matin suivant, il accompagna sa mère à la Kissaria où elle lui acheta un gilet cerise abondamment orné. Lalla Zoubida fit encore des courses pour Kanza et lui rapporta les quelques coudées de satinettes noires. De retour chez lui, sidi Mohammed se disputa avec Zineb ce qui mit fort colère sa mère. Le coeur gros, l’auteur tourmenté par la faim, rêva au jour où prince reconnu et aimé, il offrirait des repas somptueux aux mendiants. Entre-temps, on entendit lalla Khadija chanter et Rahma raconta l’histoire du couple de Khadija, la jeune épouse avec son vieux mari l’oncle Othman.
Nettoyage du Msid en deux jours (fierté du narrateur nommé « chef des frotteurs ». Le 2° jour : achat d’habits neufs
Chapitre VII : La veille de l’Achoura, les femmes s’achètent des « bendirs » et des tambours. Le père du narrateur lui offrit une trompette et sidi Mohamed participa au Msid à l’équipement des lustres pour la nuit de l’Achoura. Rentré chez lui, sidi Mohamed apporta un brin de menthe à Kanza qui le récompensa par une poignée de grains de sésame. Le père du narrateur lui fit part de son intention de l’emmener le lendemain chez le coiffeur. Une fois chez ce dernier, Si Abderrhman bavarda sans discontinuer avec oncle Hammad du mariage de Sidi Ahmeh avec la fille de Si Omar le notaire. Sidi Mohamed se trouva mal et son père s’empressa de le faire sortir de la boutique. Rentré chez lui, l’auteur joua et prit un bain. Le jour de l’achoura, le narrateur mit ses vêtements neufs et apporta cinq francs et un cierge au Msid. Ce dernier avait une allure féerique. Une fois chez lui, le narrateur mangea un repas de fête et c’est alors que lalla Aicha fit à la famille une visite surprise.
Liesse; Préparatifs; Coupe de cheveux; Douche nocturne; Habillage; Rites : psalmodies au Msid; Visite de Lalla aicha
Chapitre VIII : Avec l’arrivée de la chaleur, les mouches firent leur apparition dans la maison du narrateur où la mère les chassait à grands coups de torchon. Le Msid fut déménagé dans un petit sanctuaire ce qui améliora l’aptitude d’apprendre de Sidi Mohamed. Un lundi, le père du narrateur annonça son intention d’emmener sa femme et son fils au souk de bijoux pour acheter à sa femme des bracelets soleil et lune. Accompagnée de fatma Bziouya, la famille du narrateur arriva au souk des bijouteries. Le père du narrateur qui voulait corriger le courtier malhonnête, se disputa avec lui et disparut dans la foule des badauds. Sa famille rentra en pleurs pour attendre la fin des événements. A son retour, le père apporta les bracelets dont sa femme n’en voulait plus arguant qu’ils vont attirer le malheur sur son foyer. Après ces malheurs, Lalla Zoubida reçut la visite de Lalla Aicha, lui raconta les démêlés avec le Dellal et compatit aux malheurs de son amie. Sidi Mohamed, rendu malade par tout ce tragique, en devint véritablement malade.
Dépit du narrateur en raison du rire de ses parents d’une de ses réflexions ; querelle du père dont on a perdu la trace juste après, avec un courtier ; douleur extrême de la mère ; cauchemars marquants de l’enfant ; cris et pleurs : le mari de Lalla aicha vient de prendre une seconde épouse (la fille d’Abderahman le coiffeur) ; le narrateur tombe vraiment malade.
Chapitre IX : Le narrateur souffrit de la fièvre et sa mère resta aux petits soins pour lui. Une fois rentré, le père du narrateur annonça à sa femme qu’il a perdu son capital dans la cohue des enchères aux haïks. Il a pris aussi la décision de vendre les bracelets et d’aller travailler comme moissonneur aux environ de Fès. Le surlendemain, le père partit en laissant à sa femme l’argent des bracelets. Pour accélérer la guérison de sidi Mohamed, Fatma lui apporta un Tadeffi qu’il se fit prier pour avaler. Sur les conseils de lalla Aicha, la mère du narrateur partit en compagnie visiter El Arafi qui habitait quartier Seffah et avait une bonne réputation.
Le père a perdu son maigre capital, sa résolution de partir travailler comme moissonneur. Départ du père. Ce qu’il en résulte : détérioration, solitude, vie double de l’enfant. Visite chez Lalla Aicha.
Chapitre X : Lalla Aicha, Lalla Zoubida et sidi Mohamed n’eurent aucun mal à trouver la maison de El Arafi, connu et respecté par ses voisins. Une fois chez lui, el Arafi, s’aida de son panier pour « sentir avec coeur les peines de ses visiteurs ». Après avoir écouté les prédictions voilées de El Arafi, le narrateur favorablement impressionné lui baisa la main alors que sa mère et son amie lui glissèrent à tour de rôle une pièce d’argent dans la main. Rentrée chez elle, la mère tut inhabituellement sa visite chez le voyant et prétendit être allée en pèlerinage aux sanctuaires de la ville. Le lendemain, elle annonça à son fils son intention de le garder à la maison et de l’emmener chaque semaine prier sous la coupole d’un saint. Un matin, elle reçut la visite d’un envoyé de son mari qui lui apportait une douzaine d’oeufs, du beurre, de l’huile et de l’argent. Lalla Aicha arriva alors à l’improviste et pria son amie de lui rendre visite le lendemain parce qu’elle avait des choses à lui dire.
Le narrateur, sa mère et Lalla Aicha se rendent chez le fqih El Arafi. Prémonition du fqih. La mère décide de retenir l’enfant à la maison. Visite d’un émissaire de la part du père. Visite de Lalla aicha (réserve une surprise à son amie)
Chapitre XI : Arrivés chez Lalla Aicha, la mère et son fils la trouvèrent en train de chasser les mouches. Quand enfin les deux femmes commencèrent à converser, elles reçurent la visite de Salama, qui raconta le rôle qu’elle a eu le remariage de Moulay Larbi avec la fille du coiffeur et les déboires conjugaux du nouveau couple. Sur ces entrefaites, Zhor s’annonça pour emprunter un brin de menthe et confirma par son récit les malheurs de Moulay Larbi avec sa jeune femme. Après l’écoute du récit de Salama et de Zhor, toutes les femmes se lancèrent dans une diatribe contre le coiffeur et sa famille. Passionné par cette conversation, le narrateur renversa son verre de thé ce qui mit brusquement fin à l’ivresse verbale des femmes
Evolution de la relation de Moulay Larbi avec sa nouvelle épouse.
Chapitre XII : Un matin où flottait dans la maison un air nouveau et où tout le monde chantonnait, Allal El Yacoubi vint s’enquérir de la santé de Mohamed. Rassuré, il s’en alla informer le fqih. C’est alors que Zineb vint annoncer le retour de Maalem Abdesslam qu’elle venait d’apercevoir près de la mosquée de bigaradier. En effet, un peu plus tard, le père du narrateur rentra chez lui chargé de deux poulets et de diverses provisions. Alors que lalla Zoubida rangeait ses richesses, sidi Mohamed raconta à son père les événements passés pendant son absence. Priant son ami Driss de monter chez lui, Maalem Abdeslem bénit cette séparation et Sidi Mohamed bercé par la conversation des deux hommes, sortit sa boite à merveilles et se laissa emporter par le sommeil.
Driss el Aouad annonce au père que My Larbi a répudié sa femme.

Champs Lexicaux/ Exercices et corrigés.

II. Applications

1. Les trois séries suivantes évoquent chacune un thème, lequel ? Elles comportent chacune un intrus, trouvez-le.

a) Puits, crevasse, plonger, gouffre, descendre, caverne, abîme, chute, dévaler.

b) vague, bateau, poisson, voile, ville, détroit, quille, port.

c) Printemps, nid, nourriture, naissance, aube, début, berceau, commencement.

d) Compact, foule, dense, successif, serré, nombreux, multitude, entasser.

2. Identifiez le champ lexical dominant dans cet extrait. En quoi cela éclaire-t-il le sens de la dernière phrase ?

Il y eut la lessive, le linge qui sèche, le repassage. Le gaz, l’électricité, le téléphone. Les enfants. Les vêtements et les sous-vêtements. La moutarde. Les soupes en sachets, les soupes en boîtes. Les cheveux : comment les laver, comment les teindre, comment les faire tenir, comment les faire briller. Les étudiants, les ongles, les sirops pour la toux, les machines à écrire, les engrais, les tracteurs, les loisirs, les cadeaux, la papeterie, le blanc (1), la politique, les autoroutes, les boissons alcoolisées, les eaux minérales, les fromages et les conserves, les lampes et les rideaux, les assurances le jardinage. Rien de ce qui était humain ne leur fut étranger.

Georges PEREC, Les Choses

(1) le blanc: le linge de maison

3. Faites le repérage des principaux champs lexicaux utilisés dans ce poème d’Arthur RIMBAUD. Rédigez ensuite un paragraphe d’analyse du poème à partir de l’étude de ces champs lexicaux.

 Le dormeur du val

C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Poésies, 1870

Les champs et les réseaux lexicaux      Corrigés des exercices

1. Les trois séries suivantes évoquent chacune un thème, lequel ? Elles comportent chacune un intrus, trouvez-le.

a) Puits, crevasse, plonger, gouffre, descendre, caverne, abîme, chute, dévaler.

Dans cette série, le thème évoqué est celui de la chute (vers le bas, donc). L’intrus est le mot « caverne » : une caverne est seulement un espace creux.

b) vague, bateau, poisson, voile, ville, détroit, quille, port.

Dans cette série, le thème évoqué est celui de l’eau, voire de la mer. L’intrus est le mot « ville » : bien des villes ne sont pas situées au bord d’une rivière ou de la mer !

c) Printemps, nid, nourriture, naissance, aube, début, berceau, commencement.

Dans cette série, le thème évoqué est celui de la naissance. L’intrus est le mot « nourriture » : ce terme n’évoque pas l’idée de naissance, mais plutôt, dans certains contextes, celle de croissance

d) Compact, foule, dense, successif, serré, nombreux, multitude, entasser.

Le thème général est celui de la foule (ou de l’abondance). L’intrus de cette liste est « successif », car s’il indique un pluriel, il n’insiste aucunement sur cette notion de foule.

Corrigé de l’exercice 2

Identifiez le champ lexical dominant dans cet extrait. En quoi cela éclaire-t-il le sens de la dernière phrase ?

Il y eut la lessive, le linge qui sèche, le repassage. Le gaz, l’électricité, le téléphone. Les enfants. Les vêtements et les sous-vêtements. La moutarde. Les soupes en sachets, les soupes en boîtes. Les cheveux : comment les laver, comment les teindre, comment les faire tenir, comment les faire briller. Les étudiants, les ongles, les sirops pour la toux, les machines à écrire, les engrais, les tracteurs, les loisirs, les cadeaux, la papeterie, le blanc (1), la politique, les autoroutes, les boissons alcoolisées, les eaux minérales, les fromages et les conserves, les lampes et les rideaux, les assurances le jardinage. Rien de ce qui était humain ne leur fut étranger. Georges PEREC, Les Choses

(1) le blanc: le linge de maison

Dans cet extrait, le lexique dominant est celui de la vie quotidienne matérielle au XXe siècle : les activités domestiques (les repas, la lessive, la toilette…) ou professionnelles (« étudiants », « politique ») ; le monde moderne (monde rural : « les engrais », « les tracteurs » ; univers urbain : « autoroutes »).

L’adjectif « humain » de la dernière phrase renvoie à l’ensemble de ce lexique. Or, il ne s’agit là que d’activités mécaniques dans lesquelles l’homme ne manifeste ni son intelligence ni sa sensibilité. Paradoxalement, donc, l’humanité de notre fin de siècle se réduirait à sa matérialité. Au-delà du paradoxe, elle serait donc menacée de disparition, étouffée par « Les Choses » !

3. Faites le repérage des principaux champs lexicaux utilisés dans ce poème d’Arthur RIMBAUD. Rédigez ensuite un paragraphe d’analyse du poème à partir de l’étude de ces champs lexicaux.

 C’est un trou de verdurechante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldatjeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuquebaignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son litvertla lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dortdans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

On note dans ce texte la présence de différents réseaux lexicaux. Leur analyse permet de mieux comprendre le passage, les principaux thèmes et surtout les relations qui unissent ces thèmes:
 

Dans une nature luxuriante, baignée par une forte lumière, un soldat dont on détaille les parties du corps semble dormir. Mais de nombreuses expressions sont inquiétantes et on découvre bientôt qu’en fait, il est mort.

NB: il ne s’agit là que d’une partie de l’analyse. Dans un commentaire de texte, il faudrait bien sûr citer le texte, compléter l’analyse (par exemple par le repérage de ce qui concerne les couleurs, les sensations, mais aussi les figures de style, les remarques grammaticales, etc. etc.)

 

 

La Boite à Merveilles : Analyse.

LA BOITE A MERVEILLES (Analyse de L’Œuvre)

1- LE contexte historique :

La littérature maghrébine d’expression française est née vers la fin des années quarante sous l’occupation française dans les pays nord africaine (L’Algérie, le Maroc et la Tunisie). Elle est produite par des auteurs maghrébins qui ont étudie  la langue française à l’école publique moderne, à la mission ou
en France.

2- LA littérature maghrébine d’expression française :

C’est une littérature régionale produite en français qui des auteurs d’origine maghrébine, on n’y trouve pas les écrivains français qui ont écrit sur le Maroc, L’Algérie, La Tunisie, C’est le

Maghreb vu de l’intérieur en langue française par des Maghrébins.

3-Le courant ou le mouvement littéraire régional :

Au début, la littérature maghrébine d’expression française de première génération est ethnographique ou plus exactement documentaire, exotique et folklorique, Elle cherche à montrer, à la manière d’une carte postale, aux lecteurs francophones la vie de tout les jours des Magrébines : c’est-à-dire les coutumes, les fêtes, la cuisine, les souk, les marabouts, les conditions de la femme, l’autorité de l’homme, l’habillement,, les croyance…

4- Le genre  littéraire :

«  La boite à merveilles » est un roman de genre autobiographique (Souvenirs d’enfance) qui comprend plus de tente souvenir. Il est écrit, en français, par l’écrivain maghrébin d’origine marocaine Ahmed Sefrioui et publié en 1954. Les souvenirs relatés à  la première personne  « je » sous forme de petits récits courts et autonomes, on peut déclasser ou supprimer quelques uns sans que l’œuvre  perde de sa cohérence parce qu’il n’y a pas un enchaînement chronologique et événementiel.

5- LA structure :

« La boite à merveilles » est constituée  de douze chapitres inégaux dont les quatre derniers forment un récit qui commence par la faillite de Sidi abdeslem et se termine par son retour après une longue absence qui a duré un mois.
6- L’auteur :

Ahmed Sefrioui est né en 1915 à fès. Il a été à l’école coranique puis à la mission où il a fait ses études. Il a exercé plusieurs fonctions dans sa vie active (Interprète, sous directeur du musée Batha à Fès    et directeur du tourisme à Rebat). Il a écrit aussi «Le chapelet d’ambre»  en 1949, « Le jardin des sortilèges » en 1981 et «La maison de servitude » en 2001, Il décédé en 2004.

7-Le résumé :

Dans « La boit à merveilles » Sidi Mohamed nous raconte ses souvenirs d’enfance qui reflètent la vie socio-économique et socioculturelle de la société maghrébine des vingt, c’est-à-dire un témoignage de l’auteur sur son époque.

8- Le narrateur :

Le narrateur Sidi Mohamed, est enfant de six ans vivant avec sa famille à Dar Chouafa, dans  une impasse à der Nouala à Fès. Il nous décrit la vie tidienne de la société marocaine de l’époque.

10- Le temps :

Au début de colonialisme, dans les année vingt, quand le narrateur avait six ans

11- Le cadre spatial :

Fès, Derb Nouala, une impasse, Dar Chouafa, l’école coranique, les mausolées, la Kissaria…

12-Les personnages principaux :

1)      Sidi Mohamed :

Est un enfant de six ans vivant à Dar chouafa avec sa mère Lala Zoubida et son père Sidi Abdeslem. C’est un enfant unique dont la santé est fragile. Il est toujours solitaire avec sa boite à merveilles, il n’est ni heureux ni malheureux. Il étudie dans une école coranique et accompagné des fois sa mère dans ses visites.

2)      Lalla Zoubida :

Épouse  de Sidi Abdeslem  et mère de Sidi Mohamed. Elle est âgée de 22 ans, fière  de ses origines. Elle a des yeux mobiles reflétant l’âme d’enfant, un teint d’ivoire, une bouche généreuse, un nez droit et bien fait. Elle cherche à  devenir plus vieille que son âge. Elle parle beaucoup prie peu. Elle est aimante et gaie.  Elle porte de Haïk comme toutes les femmes de son époque et de son pays.

3) Sidi Abdeslam :

Le père du narrateur, âgé de 40ans, montagnard comme sa femme tisserand de métier. C’est un homme de haute taille, beau, ayant la peau  blanche légèrement dorée et une barbe noire, les lèvres rouge corail, les yeux profonds et sereins. Il  porte toujours une djellaba. Il prie beaucoup et parle peu.

4) Lalla Aicha :

Une ancienne voisine de Lalla zoubida, physiquement plus large que haute, avec des bras courts qui s’agitent constamment, son visage lisse et rond inspire un dégoût. Elle a sauvé son mari Moulay Larbi  de la faillite, ce dernier l’a quittée pour épouser la du coiffeur qu’il a abandonné à son tour pour retrouver sa première femme : Lalla Aicha.
5) Lalla Kanza :

C’est une voyante un  peu sorcière de grande réputation habitant au rez-de chaussée de la maison qui porte son nom (Dar Chouafa).

6)Rahma :

C’est la femme du fabriquant des charrues Driss  El Aouad et la mère de Zineb Toute cette famille occupe  la seule chambre du premier «étage de Dar Chouafa.

7) Fatma Bziouya :

C’est l’épouse de Allal le jardinier. Ils partagent le deuxième étage avec la famille de Sidi Abdeslem.

8)  Zineb :

La fille unique de Rahma et Driss El Aouad, elle est âgée d’un an de plus que Sidi Mohammed. Ce dernier ne l’aime pas.

12- Les souvenirs :

Chapitre I :

1-     Dans le texte d’ouverture, le narrateur nous décrit Dar Chouafa, nous présente l’identité des  locataires et nous montre ses sentiments (Solitude, son point de vue sur Chouafa et Zineb).

2-     Le bain maure ou l’enfer.

3-     La dispute entre Lalla Zoubida  et Rahma à propos de la lessive.

Chapitre II :

1-     La visite de Lalla Aicha qui accompagne Lalla Zoubida  et le narrateur à Sidi Boughaleb.

2-      La maladie de Sidi Mohammed.

Chapitre III :

1-     L’achat de la lampe à pétrole,

2-     La disparition de Zineb.

3-     La retrouvaille de Zineb et le repas des pauvres organisé par Rahma qui veut remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille.

Chapitre IV :

1-     Lalla Zoubida et Sidi Mohammed se rendent chez lalla Aicha qui annonce la faillite de son mari Moulay Larbi.

2-      Les fameux récits de l’épicier Abdellah.

Chapitre V :

1-     La mort de Sidi Mohammes ben Taher le coiffeur.

2-     Dispute de Sidi Mohammed avec Zineb.

Chapitre VI :

1-     Nettoyage de l’école coranique à l’occasion de la préparation à la fête d’Achoura.

2-     Lalla Zoubida emmène Sidi Mohammed à la Kissaria pour  lui acheter des vêtement à l’occasion d’Acoura.

3-     Rahma raconte le récit concernant Othman.

Chapitre VII :

1-     Achoura.

2-     Chez le coiffeur.

3-     Lalla Aicha retrouve son bonheur après que son mari a pu sortir de la crise (faillite).

Chapitre IX :

1-     La faillite du père de Sidi Mohammed qui décide de quitter Fès pour aller travailler dans  les environs.

2-     Lalla Aicha est abandonnée par son mari qui se remarie avec la jeune fille du coiffeur.

3-     La visite de Sidi  Moahemmed Tijani.

Chapitre X :

1-     Lalla Zoubida et Lalla Aicha vont chez le voyant 5Arafi) et visitent les sanctuaires.

Chapitre XI :

1-     Visite de Lalla Aicha qui vient d’être informée comment son mari l’a quittée et que ce dernier  décide alors d’abandonner la fille du coiffeur.

2-     Lalla Aicha retrouve enfin son mari  Moulay Larbi.

Chappitre XII :

1- La famille de Sidi Mohammed retrouve son bonheur après le retour de Sidi Abdeslem.
 13- Les thèmes dominants :

La solitude, les traditions, la famille, la solidarité, l’autorité de l’homme, l’ignorance, les conditions de la femme, la visite des marabouts et des voyants, l’école traditionnelle…

14- La tonalité/le ton/le registre dominant :

On trouve toutes les tonalités.

15- Les niveaux de langue :

Courant.

Ecrire : Souvenir d’enfannce.

Lisez ces essais et faites des commentaires.(http://jihawii.blogspot.com/2012/05/production-ecrite-souvenir-denfance.html)

souvenir d’enfance 1

J’avais encore dix ans. Un soir vers six heures, je me promenais un jour avec mon frère dans les bois. Le ciel était bleu et un silence total régnait dans cet endroit.
Soudain, nous entendîmes un cri horrible. Je sursautai et me tournai vers l’origine du cri. J’avais la chair de poule et mon coeur battait très fort. D’abord, je ne vis rien. je m’approchais doucement et j’entendais une voix sourde qui appelait à l’aide:
« Au secours! Aidez-moi! ». Alors, j’aperçus un grand fossé très profond. Je me penchai pour voir et je
 vis une petite fille de cinq ans qui pleurait. Alors, je l’aidai à sortir du fossé. Heureusement qu’elle n’était pas blessée. Ses parents n’étaient pas loin, mis ils n’avaient pas entendu le cri de la petite. Ils m’ont beaucoup remercié.
C’est un événement qui restera gravé dans ma mémoire.

souvenir d’enfance 2

Consigne: Un jour tes parents étaient absents. Tu étais seul dans ta chambre et tu as ressenti une grande peur. Raconte ce qui s’est passé en décrivant ta peur.
Je me souviens encore de ce soir-là comme si c’était hier. J’avais encore six ans quand mes parents me laissèrent dans ma chambre pour aller faire une commission et revenir rapidement. Mais à cause de la tempête, ils rentrèrent tard.
J’étais allongé dans mon lit en train de lire un conte de Mille et une nuits. Soudain, j’entendis un grand bruit qui me fit sursauter. Je me mis debout sans savoir que faire. Mes cheveux se dressèrent et j’avais la chair de poule. Mes jambes tremblaient. Mon cœur battait très fort. Je ressentis une panique incroyable. Après quelques secondes, je décidai de descendre l’escalier pour voir l’origine du bruit. Alors, je pris un balai et j’avançais à pas timides vers la cuisine. Quand je m’approchai de la porte, un chat miaula. Je fus soulagé. Le matou cherchait à manger dans le buffet et fit tomber une casserole. Je repris mon souffle et je revins dans ma chambre. Après un instant mes parents arrivèrent et je leur racontai l’histoire. Ils saluèrent mon courage et me donnèrent du chocolat. « Tu est devenu un homme Ahmed, désormais, je peux compter sur toi ».
Je n’arrive jamais à oublier ce souvenir qui reste gravé dans m mémoire.

souvenir d’enfance 3

      C’était quand j’avais neuf ans, mon père et moi avions appris que ma mère avait un cancer à l’estomac. Au début, je n’avais pas compris, et puis ma mère m’a expliqué qu’elle devait aller à la clinique, pour se faire retirer un microbe. _ J’allais la voir tous les jours à la clinique, je faisais mes devoirs là-bas, je lui racontais ma journée, puis je rentrais avec mon père. Un jour, elle s’est fait opérer, cela a été dur pour elle. Ma mère était très fatiguée mais notre présence l’aidait à surmonter sa douleur. Elle resta assez longtemps puis, un jour, on rentra à la maison. _ J’étais heureuse ! _ Mais, environ un mois plus tard, les médecins ont découvert que son cancer était revenu. Ma mère dut retourner à la clinique. Elle s’est refait opérer. Cela n’a pas marché, les médecins n’ont pas réussi à tout retirer. _ Un jour, je suis arrivée à la clinique pour la voir, et j’ai été très étonnée de voir tout le monde qui se mouvait devant sa chambre. Il y avait des gens que j’avais dû voir une fois dans ma vie, ma famille, et des amis. Je suis allée voir ma mère dans la chambre, elle était très mal en point, elle n’arrivait plus à parler, ni à bouger, car elle était trop faible, c’était horrible, les larmes me montaient aux yeux et commencèrent à couler. Ma grand-mère me dit de sortir, et me fit comprendre qu’il ne fallait pas pleurer devant elle. _ C’est là que j’ai vu mon père contre le mur, qui pleurait. C’était la première fois que je le voyais en train de verser des larmes. Mon père m’a dit que, ce soir-là, j’irais dormir chez mon oncle, car lui restait à la clinique.
   Le lendemain matin, ma tante me réveilla. Elle avait les larmes aux yeux, elle me dit que mon père voulait me parler, il était au téléphone. _ Je répondis, il avait une voix douce et sanglotante, mon cœur battait très fort, quand il prononça la phrase qui me fit éclater en sanglots : « Dorothée, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c’est que ta mère ne souffre plus ; et la mauvaise, c’est qu’on ne la reverra plus, car elle est avec les anges. » _ J’ai eu du mal à m’y faire, mais je n’ai pas eu le choix, comme beaucoup d’autres.

souvenir d’enfance 4

Consigne : Tu as accompagné, ton père au souk pour acheter le mouton de L’Aïd. Décris ce que tu as vu
Samedi dernier, j’ai accompagné mon père au souk pour acheter le mouton de L’Aïd. En entrant dans le marché, j’ai vu une grande foule de paysans, venus de Ain Béni MATHAR et de DAHRA dans de vieux camions surchargés de moutons.

C’étaient des gens de grande taille, vêtus de belle djellabas de laine blanche, la tête coiffée de turbans jaunes. Ils tenaient à la main une canne pour conduire le troupeau et pour lutter contre les voleurs. Chacun tenait une ficelle attachée à un ou plusieurs moutons. On entendait une grande clameur de voix hautes et aiguës d’hommes et de moutons mélangées. Une mauvaise odeur d’écurie se dégageait du lieu. On sentait le mélange de la sueur, du foin et de la crotte des bêtes.
Mon père allait, venait, regardait attentivement toutes les bêtes. Il tâtait un gros mouton qui attira son attention par ses cornes monumentales et sa couleur brune. Il marchandait le prix avec le vendeur pendant une heure, avant de décider enfin de prendre la bête. Malgré la fatigue et la mauvaise odeur, j’étais fou de joie à l’occasion de la fête.
 

souvenir d’enfance 4

C’était lundi, le jour où le professeur de français allait rendre les compositions et les classements de fin d’année. Devant le portail du collège, j’attendais avec impatience que le gardien ouvrit les portes et que nous nous engouffrions dans la cour de la récréation. A quelque mètre devant moi, j’aperçus Anssari, celui à qui le professeur de français ne cessait de distribuer des bons points pour le récompenser de son excellent travail.
Sept minutes après, le professeur apparut sur le seuil de la classe et appela au rang par deux. Nous nous mimes en file indienne et nous pénétrions dans la salle de cours. »Allez ! nous ordonna le professeur, asseyez- vous! Je vais commencer par vous rendre les compositions et les classements, puis nous terminons le jeu commencé la dernière séance. »


Tandis qu’une angoisse régnait sur les rangs. Le professeur s’assit derrière une pile de copies qu’il avait posée sur son bureau. Une émotion forte me poigna. Je pensais au moment ou le professeur allait dire : un tel, premier, un tel deuxième. Chacun savait que c’était Hicham qui aurait la première note. Quelques élèves marquaient des signes d’impatience.


Le professeur se leva s’avança au milieu de la rangée centrale, puis lança le verdict tant attendu :  » premier, Mimouni. » il y eut une grande stupéfaction dans la classe : il ne savait même pas combien font un plus un: il ne savait pas lire, pas écrire.


Le visage d’Ansari était devenu sombre .Lorsque le professeur annonça que Fajri était deuxième, c’est moi qui vacilla. J’étais sûr d’avoir la deuxième note. Mais c’était un fainéant qui me volait ma joie .Mais quand le professeur jeta sur nous le regard malicieux, nous comprimes qu’il était en train d’annoncer le classement à l’envers, pour se moquer des cancres. Toute la classe rit de bon cœur.

Ecrire: Méthode et conseils

exemple de sujet :

Les souvenirs d’enfance sont-ils toujours heureux ?

Vous répondrez à la question dans un développement organisé, nourri d’arguments et d’exemples précis.
 

INTRODUCTION

• Amener le sujet.

• Reprendre le sujet .

• Annoncer du plan.

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Activité de Langue : le Champ Lexical.

Dans l’analyse d’un texte, l’étude du vocabulaire est une étape importante.
En effet, le choix des mots utilisés n’est pas neutre.

La notion de champ lexical

Définition :

On appelle champ lexical l’ensemble des mots qui, dans un texte, se rapportent à une même réalité ou à une même idée. Ces mots ont pour point commun d’être synonymes, d’appartenir à la même famille, au même domaine ou encore de renvoyer à la même notion. Le champ lexical renseigne sur le thème du texte.

Exemple : Voici des mots appartenant au champ lexical du travail :

– des synonymes : labeur ouvrage
– des mots de la même famille : travailler, travailleur
– des mots de même domaine : cartable, manuels scolaires, bureau
– des mots signifiant la même notion : devoirs, exercices, leçons

 

L’étude des champs lexicaux révèle les thèmes d’un texte. Il existe des champs lexicaux que l’on trouve de façon très fréquente dans les textes et qu’il est donc intéressant de chercher systématiquement à repérer, en tenant compte des différents modes de classement. Ce sont, par exemple:

– le champ lexical de l’abstrait (le vocabulaire de la pensée) et du concret (le vocabulaire du monde matériel)

Dans l’analyse d’un texte, l’étude du vocabulaire est une étape importante.
En effet, le choix des mots utilisés n’est pas neutre.

I. Cours

1. La notion de champ lexical

Définition :

On appelle champ lexical l’ensemble des mots qui, dans un texte, se rapportent à une même réalité ou à une même idée. Ces mots ont pour point commun d’être synonymes, d’appartenir à la même famille, au même domaine ou encore de renvoyer à la même notion. Le champ lexical renseigne sur le thème du texte.

Exemple : Voici des mots appartenant au champ lexical du travail :

– des synonymes : labeur ouvrage
– des mots de la même famille : travailler, travailleur
– des mots de même domaine : cartable, manuels scolaires, bureau
– des mots signifiant la même notion : devoirs, exercices, leçons

Remarque importante: le champ lexical peut regrouper des termes dont les dénotations (=significations) sont voisines.

L’étude des champs lexicaux révèle les thèmes d’un texte. Il existe des champs lexicaux que l’on trouve de façon très fréquente dans les textes et qu’il est donc intéressant de chercher systématiquement à repérer, en tenant compte des différents modes de classement. Ce sont, par exemple:

– le champ lexical de l’abstrait (le vocabulaire de la pensée) et du concret (le vocabulaire du monde matériel)

quelques les champs lexicaux opposés:

l’action et l’immobilité

la vie et la mort

le silence et le bruit

la lumière et l’obscurité

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La Boite à Merveilles : Thèmes et Valeurs

l’étude de la boite à merveilles permet à l’élève de découvrir la réalité marocaine des années vingt sous tous ses aspects socioculturels .cela permettrait,sur un autre plan,d’évaluer l’évolution de la société marocaine pendant un siècle à peu prés,aussi bien au niveau matériel qu’à celui moral .

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Activité de langue : Le Lexique du souvenir .

Activité:

Support: la boîte à merveilles

le lexique des souvenirs

Activité 1

  1. relevez, dans le chapitre i de la boîte à merveilles, les expressions qui permettent au narrateur de montrer qu’il raconte ses souvenirs.
  2. trouvez d’autres expressions synonymes qui permettent d’exprimer un souvenir.

Activité 2

Complétez les pointillés dans les phrases suivantes par l’expression proposée qui convient :

d’avoir une bonne mémoire – n’arrive pas à oublier – revit les moments – laissé un souvenir impérissable- se remémore –

….

Supports : Exercices variés et le dictionnaire

Exercice 1 : Voici une liste de mots appartenant au champ lexical du souvenir. Complète les pointillés dans les
phrases à l’aide de ces mots.

Mémorable, mnémotechnique, mémorial, se remémorer, commémorer, entretenir la mémoire.

….

 

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